Studios mobiles…pour rebondir

Le droit au logement est inscrit dans la constitution genevoise. Chacun, chacune a droit à un logement digne, ce qui est loin de correspondre à la réalité, ne serait-ce qu’en raison des loyers très chers et le plus souvent abusifs. Résultat, beaucoup trop de personnes sont mal logées, voire sont dans des processus de perte du logement.Les demandes d’hébergement d’urgence ne cessent d’augmenter. C’est cette injustice sociale persistante qui m’a amené à défendre les locataires comme avocat, comme responsable de l’ASLOCA et comme élu tant au niveau cantonal qu’au niveau national.

Dans ce contexte morose malgré la construction de nouveaux logements, toujours insuffisants, j’ai découvert une bonne nouvelle pour Genève. Neuf studios mobiles de couleurs vives ont été déposés le mois dernier à Plan-les-Ouates et à Lancy par la FondationCarrefour-Rue. Pas simple, il a fallu trouver les terrains, obtenir les nombreuses autorisations et concevoir le lieu. Une belle association de bonnes volontés, et le savoir-faire d’Andrea Calanchini, architecte, dont le bureau a conçu l’aménagement et la disposition des studios en hameau. Il en est à son quatrième hameau, l’aventure ayant débuté en 2014 à Chêne-Bougeries.

Ces studios Noé vont permettre à des sans-abris, ou des mal-logés, de se poser, d’avoir une adresse officielle et ainsi de pouvoir entreprendre des démarches administratives et d’envisager un autre avenir. Selon Noël Constant, président de la Fondation, « 40% des personnes retrouvent un emploi et un logement dans les deux ans. ». C’est une des mises en œuvre de la stratégie d’intégration sociale « logement d’abord » ou « housing first », prônée aussi par La Fondation Abbé Pierre et ayant un succès très important.

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